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Pneumologie
TUBERCULOSE
PULMONAIRE ET PRIMO-INFECTION TUBERCULEUSE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
La primo-infection Tuberculeuse
La Tuberculose pulmonaire commune
Formes Cliniques
Evolution
Traitement
Conclusion
FORMES
CLINIQUES
1) La pleurésie
tuberculeuse
Elle peut accompagner toutes
les formes de tuberculose et peut aussi être isolée. La biopsie
pleurale à l'aiguille est très souvent contributive,
surtout si elle est effectuée sous contrôle de la vue, mettant
en évidence des lésions folliculaires. Le dosage d'adénosine
désaminase dans le liquide pleural est un argument diagnostique
supplémentaire.
2) Les formes bronchiques
Elles sont très bruyantes
cliniquement alors que la radiographie pulmonaire est peu parlante.
L'endoscopie peut simuler un cancer bronchopulmonaire. L'histologie redresse
le diagnostic et les recherches de bacilles tuberculeux sont constamment
positives.
3) La forme laryngée
Elle est marquée par
une dysphonie et une dysphagie très douloureuse et accompagne
généralement les tuberculoses pulmonaires étendues.
4) Le tuberculome
La présentation radiologique
est celle d'une opacité ronde faisant craindre un cancer
bronchopulmonaire. L'histologie, éventuellement sous thoracoscopie
ou thoracotomie, fait le diagnostic en montrant les lésions histologiques
caractéristiques.
5) La miliaire tuberculeuse
La miliaire est une forme
rare mais grave de tuberculose. Son origine est une érosion
artériolaire qui permet à une grande quantité
de bacilles de passer dans la circulation ensemençant alors de
nombreux organes. Le tableau est celui d'un tableau pulmonaire
fébrile avec toux et dyspnée, le plus souvent sans expectoration.
On observe des micronodules
diffus dans les 2 champs pulmonaires parfois à la limite de
la visibilité et une réaction pleurale est fréquente.
La réaction tuberculinique et les recherches bactériologiques
sont négatives. Les examens les plus utiles sont la fibro-aspiration
bronchique, la ponction lombaire et la biopsie ostéo-médullaire.
Le traitement doit donc être débuté devant une simple
suspicion clinique.
Devant ce tableau, la recherche
d'une autre localisation est impérative: méningée
par ponction lombaire, rénale (leucocyturie aseptique), médullaire
(cytopénies périphériques), hépatique et au
niveau du fond d'oeil (présence de tubercules de Bouchut).
D'ailleurs, bien souvent, le diagnostic bactériologique est fait
lors de la recherche de localisations secondaires.
L'association
d'une miliaire radiologique à une méningite lymphocytaire
signe le diagnostic.
L'évolution spontanée
est mortelle du fait du développement d'une insuffisance respiratoire
ou d'une atteinte méningée.
6) Tuberculose et VIH
Devant
toute tuberculose, il faut craindre une infection VIH. La pratique d'une
sérologie est obligatoire.
La tuberculose associée
au VIH se caractérise par la rareté des formes excavées,
l'absence de prédominance aux sommets et la fréquence des
adénopathies
médiastinales.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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