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Rhumatologie
POLYARTHRITE
RHUMATOIDE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Phase d'état ou phase déformante
Diagnostic Différentiel, Formes
Cliniques
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion
CIRCONSTANCES
DE DECOUVERTE
1) Typiques: oligoarthrite
distale (70%)
a) Signes fonctionnels
Parfois un facteur déclenchant
est retrouvé: traumatisme psychologique ou accouchement. Les articulations
intéressées sont les poignets, les métacarpo-phalangiennes
surtout 2° et 3°, les interphalangienne proximales et parfois
les avant-pieds au niveau des métatarso-phalangiennes. L'atteinte
est fixe et globalement symétrique. Ce dernier caractère
est difficile à discerner au début. Elles sont le siège
d'un processus inflammatoire qu'il convient de discerner à
l'interrogatoire:
- douleur réveillant
le malade la nuit
- maximale au réveil et cédant avec un dérouillage
variable, mais le plus souvent long
- réapparaissant en fin de soirée
b) Signes généraux
L'altération de l'état
général est variable mais modérée avec fébricule,
amaigrissement et surtout asthénie.
c) Signes physiques
L'examen doit tenir compte
du moment de la journée où il est pratiqué du fait
de la variation nycthémérale des douleurs. Les articulations
concernées sont douloureuses avec un certain degré
d'enraidissement. Elles sont parfois tuméfiées
'en fuseau', avec épanchement articulaire.
La recherche d'une ténosynovite
fréquente dès ce stade est impérative car elle a
une très grande valeur diagnostic. Ce peut être une ténosynovite
des extenseurs plutôt que des fléchisseurs
(où elle peut déterminer un syndrome du canal carpien),
une ténosynovite du cubital postérieur où
elle est particulièrement évocatrice, ou éventuellement
des péroniers latéraux.
2) Atypiques: polyarthrite
aiguë fébrile (20%)
L'altération de l'état
général y est particulièrement importante.
3) Rares
4 formes de début sont
à connaître bien que rares:
- rhizomélique,
toujours après la soixantaine
- monoarthrite subaiguë ou chronique où il faut
avant tout éliminer une arthrite infectieuse
- mono- ou oligoarthrite intermittentes
- manifestations extra-articulaires inaugurales.
Le diagnostic
se doit d'être le plus précoce possible car le traitement
a plus de chances d'être efficace à ce stade. Malheureusement,
il s'agit au début d'un diagnostic surtout basé sur la
clinique.
4) Biologie
Seul le syndrome inflammatoire
est présent car la recherche du FR est le plus souvent négative.
La recherche des anticorps anti-kératine, très spécifiques,
est inconstamment positive. La pratique d'autres examens immunologiques
est nécessaire pour faire le diagnostic différentiel.
5) Radiographies conventionnelles
Au début, le bilan
radio est négatif ou montre une discrète ostéoporose
épiphysaires.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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