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Hépatologie - Gastrologie - Entérologie
MALADIE
DE CROHN
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Evolution, Pronostic
Traitement
Conclusion
CIRCONSTANCES
DE DECOUVERTE
1) Habituelles
a) Signes fonctionnels
Le début de la maladie
est souvent progressif mais variable dans ses modalités:
Le syndrome iléocolique droit où les douleurs
sont spasmodiques et atypiques, soulagées par les exonérations.
Le syndrome de Koenig est plus spécifique d'une atteinte iléale
sténotique. Cette forme est plus évocatrice d'une maladie
de Crohn que les autres syndromes.
Le syndrome rectocolique
gauche est à type d'évacuations anormales de glaires,
mucus, sang ou de pus et permet d'affirmer l'existence d'une pathologie
organique de la partie basse du côlon. Ce syndrome présente
l'avantage de pouvoir être facilement exploré par la rectosigmoïdoscopie.
Ce peut aussi être un syndrome dysentérique. Ces formes
plus bruyantes sont plus en faveur de la rectocolite hemorragique.
Les lésions anales
sont très fréquentes au cours de la maladie de Crohn. Elles
sont de 3 types: ulcérations et fissurations, fistules et abcès,
sténoses.
b) Signes généraux
Ils sont d'autant plus prononcés
que la poussée est sévère: asthénie, amaigrassiment
net anoréxie et fièvre.
b) Signes physiques
L'examen est peu contributif
au diagnostic: il recherche les conséquences de la symptomatologie,
en particulier une masse abdominale, l'existence de lésions
anales, et de manifestations extra-digestives de la maladie
de Crohn.
2) Par une complication:
le tableau chirurgical
Il suit souvent la séquence
démonstrative suivante: crise douloureuse violente de la fibrose
interstitielle diffuse, faisant porter le diagnostic d'appendicite
et intervention découverte d'une masse pseudo-tumorale inflammatoire
dont l'anapath fait le diagnostic. L'occlusion révélatrice
est aussi fréquente.
3) Rares
Rarement, des manifestations
extradigestives sont un mode de révélation dans 10%
des cas. Elles sont observées dans 20% des cas au cours de
l'évolution. Elles ont le mérite d'affirmer l'organicité
des troubles.
Certaines sont en relation
avec l'évolutivité de la maladie: polyarthrite rhumatoide
séronégative*, érythème noueux, aphtose buccale,
pyo-derma gangrenosum, hippocratisme digital, ulcérations cutanées,
conjonctivite ou kératite, thrombose veineuse et hyperplaquettose...
D'autres sont sans rapport:
spondylarthrite ankylosante*, uvéite*, cholangite sclérosante
moins fréquente cependant que dans la rectocolite hemorragique...
Souvent
les atteintes rhumatologiques
axiales et périphériques, les plus fréquentes des
manifestations extradigestives, sont associées.
Dernière
modification de cette fiche : 25/10/2007
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