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Pneumologie
CANCERS
BRONCHO - PULMONAIRES PRIMITIFS
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Evolution
Pronostic
Traitement
Conclusion
PHYSIOPATHOLOGIE
Les décès par
cancers broncho-pulmonaires se chiffrent à 20 000/an en France.
Le sexe-ratio de 9/1 est nettement en faveur de l'homme. Si l'incidence
est stable en ce qui concerne les hommes, elle est constamment croissante
chez la femme chez qui le phénomène d'intoxication tabagique
accuse un retard. L'âge moyen de survenue est situé au-delà
de la soixantaine mais un rajeunissement est à craindre
dans les années à venir.
Le facteur de risque le plus important dans les cancers broncho-pulmonaires
est le tabagisme retrouvé dans 90% des cas, du moins pour
les hommes. Un tabagisme cumulé>20 paquets-années
(PA) , un début d'intoxication précoce, une consommation
de cigarettes plutôt que de cigares ou de pipes, leur taux important
en goudrons sont des facteurs de risque tabagiques accessoires.
La tendance observée
depuis plusieurs décennies est le développement du tabagisme
chez les jeunes et la femme. L'arrêt du tabac fait chuter le
risque de cancers broncho-pulmonaires mais le risque ne rejoint jamais
celui du non-fumeur. Certains produits industriels sont aussi impliqués
dans la cancérogénèse: hydrocarbures aromatiques,
goudrons, amiante, arsenic... Leur rôle est cependant nettement
moindre.
Certaines pathologies sont
liées à la survenue d'une cancer: cicatrices parenchymateuses,
bulles d'emphysème, fibroses pulmonaires, immunodépression.
On distingue 4 grands types histologiques de cancers:
- Le cancer épidermoïde
touche surtout les grosses bronches et représente 60% des
cas. Il se développe aussi dans les zones cicatricielles.
- L'adéno-carcinome
est plus souvent périphérique et forme 20% des cas.
Le cancer bronchiolo-alvéolaire est une forme particulière
d'adéno-carcinome se présentant sous la forme d'une masse
périphérique ou d'une condensation pneumonique. Son évolution
se fait de proche en proche par voie bronchique vers l'asphyxie avec parfois
hypersécrétion majeure. Il n'y a aucun traitement efficace
de la forme pneumonique.
- Le cancer à petites
cellules est un cancer particulier très invasif (15%). Il s'agit
de la forme la plus maligne des tumeurs neuro-endocrines, dont
la forme bénigne est la tumeur carcinoïde, les formes
intermédiaires les carcinoïdes atypiques. Dès
la présentation souvent médiastinale, la diffusion est déjà
très importante. C'est la tumeur qui a le plus bénéficié
des progrès de la chimiothérapie ces dernières années.
- Le cancer à grandes
cellules (ex-indifférencié) représente 5% des
cas
Les formes mixtes sont assez fréquentes et associent
épidermoïde et adéno-carcinome. Près
du 1/3 des cancers à petites cellules comportent des différenciations
épidermoïdes ou glandulaires.
La pratique
clinique distingue les cancers à petites cellules et les cancers
non à petites cellules, représentés par le groupe
disparate des épidermoïdes, adéno-carcinome et carcinomes
à grandes cellules.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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