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Pneumologie
CANCERS
BRONCHO - PULMONAIRES PRIMITIFS
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Evolution
Pronostic
Traitement
Conclusion
CIRCONSTANCES
DE DECOUVERTE
1) Typiques
a) Signes fonctionnels
Les symptômes
bronchiques d'apparition ou d'aggravation récentes:
* La toux chronique ne
constitue pas un signe d'alarme chez le tabagique souvent bronchitique.
Elle survient à n'importe quel moment de la journée sous
forme de quintes coqueluchoïdes et n'est pas forcément
productive.
* L'hémoptysie
se limite au début par de simples crachats striés de
sang. Chez le fumeur, c'est une indication d'endoscopie bronchique
même si le cliché thoracique est normal.
+ dyspnée et
wheezing sont le fait des formes évoluées avec compression
trachéale ou bronchique.
Les syndromes
pneumologiques évocateurs:
* Les pneumopathies aiguës
infectieuses doivent attirer l'attention si elles récidivent
à court terme dans le même territoire. La non-régression
des signes radiologiques ou sa survenue chez un fumeur sont
des circonstances qui doivent aussi déclencher une endoscopie.
* Un abcès du poumon
est une indication obligatoire de fibroscopie. En effet, la distinction
radiologique entre un abcès et une nécrose tumorale secondairement
suppurée est impossible.
Par une
complication: l'extension locorégionale inaugurale
* Douleur thoracique
de mauvais pronostic car traduisant une atteinte pariétale ou pleurale.
Dans de rares cas cependant, l'atteinte n'est seulement qu'inflammatoire.
* Une pleurésie
vient souvent révéler un cancers broncho-pulmonaires, ce
qui est bien plus rare en ce qui concerne un pneumothorax.
* Syndrome médiastinal,
en particulier un syndrome cave supérieur. Ce dernier se
manifeste par des céphalées,
une cyanose
de la face, un oedème en pèlerine et une circulation veineuse
collatérale préthoracique. Il est très fréquent
en cas de cancer à petite cellules.
* Les complications neurologiques
compressives sont nombreuses:
- dysphonie due à
une paralysie récurrentielle gauche par une adénopathie
sous-aortique
- l'atteinte du plexus brachial
en C8-D1 lors d'un cancer apical du syndrome de Pancoast-Tobias
est particulièrement douloureuse et simule une affection rhumatologique
de l'épaule, le syndrome de Claude-Bernard-Horner par atteinte
du plexus sympathique cervical avec myosis, énophtalmie et ptosis
homolatéraux lui est parfois associé et a la même
valeur diagnostique.
- bradycardie et sialorrhée
par compression du nerf X, hoquet et paralysie d'une coupole
diaphragmatique par compression phrénique.
* Une dysphagie est
révélatrice d'une compression oesophagienne
+ Citons enfin les manifestations
en rapport avec une diffusion métastatique (os, foie, cerveau,
moelle et surrénales).
Rares: les
syndromes paranéoplasiques hautement évocateurs
* S'il s'agit d'un épidermoïde
ou d'un adéno-carcinome, ce peut être un hippocratisme
digital ou sa forme complète, l'ostéoarthropathie
hypertrophiante pneumique de Pierre-Marie et Foix avec arthralgies,
déformation des extrémités digitales en 'baguette
de tambour' et périostose engainante
* En cas de CANCER À
PETITES CELLULES, il s'agit souvent d'un syndrome de Schwartz-Bartter
par sécrétion ectopique d'ADH responsable d'une hyponatrémie
et d'une hyperosmolarité urinaire et plus rarement d'un syndrome
de Cushing paranéoplasique
+ Ce peut enfin être
une neuropathie périphérique sensitive, des manifestations
hématologiques, musculaires, cutanées, vasculaires ou biologiques
(hypoglycémie et hypercalcémie).
b) Signes généraux
L'altération de l'état
général n'est pas spécifique: anévrysme de
l'aorte abdominale, fébricule. Devant toute altération de
l'état général, une radiographie pulmonaire est obligatoire.
Habituellement,
l'état général est conservé et son altération
traduit le développement de métastases.
c) Signes physiques
L'examen clinique est peu
contributif en dehors des anomalies en rapport avec les syndromes inauguraux.
L'examen thoracique recherche une douleur pariétale provoquée,
une dissymétrie de la mobilité respiratoire, une matité,
une augmentation des vibrations vocales, une abolition du murmure vésiculaire.
L'examen extrathoracique recherche
aussi des signes d'extension: palpation des aires ganglionnaires
(importance de la palpation des creux sus-claviculaires) et hépatiques,
recherche de douleurs osseuses, examen neurologique.
2) Atypiques
Il s'agit de la découverte
fortuite d'une image pulmonaire évocatrice lors de l'analyse
d'un cliché pratiqué pour une autre raison. Il s'agit souvent
d'une tumeur périphérique dont la latence clinique est habituelle.
NB: Ce mode
de découverte n'apporte rien de plus à l'individu en terme
de pronostic. Au dépistage systématique, on préfère
actuellement un dépistage orienté des sujets à
risque.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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