Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Rhumatologie

DIAGNOSTIC D'UN RHUMATISME POLYARTICULAIRE AIGU ET CHRONIQUE

Intérêt, Physiopathologie
Conduite de l'interrogatoire, de l'examen clinique et examens paracliniques à mettre en oeuvre
Diagnostic d'un état polyarthralgique
Diagnostic d'une polyarthrite inflammatoire chronique au stade fluxionnaire pur
Diagnostic d'un rhumatisme inflammatoire chronique au stade des déformations et ankyloses: cas le plus simple ; Conclusion





Publicité
DIAGNOSTIC d'une polyarthrite inflammatoire chronique au stade fluxionnaire pur

L'existence de signes articulaires objectifs réduit considérablement le diagnostic différentiel.


1) Diagnostic différentiel

Devant des signes inflammatoires, il doit éliminer une ostéoarthrite infectieuse plurifocale, une leucémie aigue ou une endocardite infectieuse.

2) Diagnostic étiologique

a) Les rhumatismes aigus et subaigus curables

Il faut individualiser les rhumatismes infectieux (rhumatisme articulaire aigue et arthrites réactionnelles) dont le déterminisme est infectieux, curables en 1 à 6mois par les anti-inflammatoires alors que leur évolution n'est pas influencée par l'antibiothérapie.

* Le rhumatisme articulaire aigue: diagnostic facile chez l'enfant devant:

- antécédents récent d'angine
- polyarthrite fugace et mobile
- signes associés cutanés et viscéraux, surtout cardiaques (intérêt de l'examen clinique répété et de l'electro-cardiogramme)
- augmentation des anticorps antistreptococciques

* Les arthrites réactionnelles

- contexte pathologique précis (brucellose, uréthrite, diarrhée infectieuse...)
- atteinte des grosses articulations des membres inférieurs
- HLAB27 dans 50% des cas
- évolution ultérieure possible vers une spondylarthrite ankylosante

* Les arthrites virales

De nombreuses viroses à la phase de début peuvent s'accompagner d'arthrites. Citons les hépatites virales, la mononucléose infectieuse, la rubéole...

* Les manifestations articulaires du purpura rhumatoïde et de l'érythème noeux

Les autres manifestations font le diagnostic. L'érythème noueux doit faire rechercher en priorité ses 3 grandes étiologies (primo-infection tuberculeuse, infection streptococcique et sarcoïdose dans le cadre du syndrome de Löfgren).

* La Pseudo-Polyarthrite Rhyzomélique

- sujet âgé
- atteinte des ceintures
- altération de l'état général
- VS très élevée

+ recherche d'une artérite temporale.

b) Les rhumatismes inflammatoires chroniques: prédominance de l'analyse clinique des localisations inflammatoires

* Polyarthrite rhumatoide

- femme à la ménopause
- atteinte distales des mains (surtout IPP - interphalagiennes proximales - et 2° et 3° métacarpophalangiennes), des poignets et des pieds
- atteinte fixe et symétrique
- Les critères spécifiques biologiques et radiologiques manquent souvent au début

* Spondylarthrite ankylosante

- homme jeune
- douleurs lombosacrées et talonnières
- HLAB27
- Les radiographies sacro-iliaques permettent un diagnostic précoce

* Rhumatisme psoriasique

- différentes formes de début, mais réalisant à la phase d'état une association variable de polyarthrite rhumatoide et de spondylarthrite ankylosante
- psoriasis

c) Les collagénoses

On y pensera particulièrement devant une diffusion cutanée ou viscérale.


* lupus erythémateux disséminé+++

- érythème du visage
- existence d'une albuminurie, d'une péricardite
- présence d'ACAN et d'anticorps anti-DNA

* Sclérodermie

- syndrome CRST (calcinose sous-cutanée, Raynaud, sclérodactylie, télangiectasies du visage)
- atteinte motrice oesophagienne

* Autres

périartérite noueuse, polymyosite et dermatomyosite

d) Les arthropathies métaboliques

Elles ne font pas partie des rhumatismes mais posent des problèmes diagnostic comparables. Le pronostic en est cependant tout différent du fait de leur sensibilité thérapeutique.


* La goutte: la forme polyarticulaire

- terrain particulier
- crise du gros orteil dans les antécédents
- hyperuricémie
- sensibilité à la colchicine

* La chondrocalcinose articulaire: la forme polyarticulaire

- uricémie normale
- cristaux de pyrophosphate de calcium dans le liquide synovial
- calcifications radiologiques de siège précis

* Exceptionnellement, l'hémochromatose

- autres manifestations cliniques
- bilan ferrique

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page