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Rhumatologie
GOUTTE
ET HYPERURICEMIE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
La Goutte Chronique
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Traitement, Conclusion
Conduite à tenir devant
une hyperuricémie
DIAGNOSTIC
ETIOLOGIQUE
1) La goutte primitive
C'est une anomalie génétiquement
transmise sur le mode autosomique dominant. Le déficit
enzymatique est variable mais souvent partiel. Le début
de la maladie se fait vers la trentaine. Son expression est favorisée
par la sédentarité et la suralimentation.
Il faut citer le syndrome
de Lesch-Nyhan, maladie récessive liée au chromosome
X, où une goutte précoce et gravissime coexiste avec une
encéphalopathie. Nous avons déjà abordé le
problème de la néphropathie uratique familiale.
2) Les gouttes secondaires
Certaines hémopathies,
comme les syndromes myéloprolifératifs et les leucémies
aiguës, sont accompagnées d'hyperuricémie. Ailleurs
c'est le traitement cytolytique des hémopathies qui entraîne
une libération massive d'acide urique initialement intra-cellulaire.
L'insuffisance rénale chronique et le saturnisme
peuvent déterminer des crises de goutte.
Nous avons déjà
parlé du rôle déclenchant de certains médicaments.
Les diurétiques sont la principale cause de gouttes secondaires.
La ciclosporine induit une goutte précoce, volontiers polyarticulaire
et tophacée chez les sujets greffés. Le pyrazinamide
fait partie des étiologies classiques.
L'association
de l'hyperuricémie avec l'alcool, l'obésité, les
hyperlipidémies
et l'hypertension artérielle est très fréquente.
Dernière
modification de cette fiche : 05/11/2007
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