>
Cardiologie
INFARCTUS
DU MYOCARDE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic de Gravité (et Pronostic)
Diagnostic Etiologique
Formes Cliniques
Evolution
Traitement
Complications tardives
Conclusion
PHYSIOPATHOLOGIE
L'infarctus du myocarde se
constitue sur des lésions athéromateuses le plus souvent
sténosantes, suite aux phénomènes de fissuration
et de thrombose déjà exposés dans l'angor instable.
Beaucoup plus rarement, l'infarctus du myocarde est secondaire
à un 'spasme infarctogène' sans lésion coronarienne
précédente.
La destruction myocardique évolue de l'endocarde vers
l'épicarde et du centre de la nécrose vers la périphérie.
50% de la zone ischémiée est détruite en 2 h, 100%
en 4 à 6 h. Cette vitesse est variable d'un individu à l'autre.
Les perturbations électrophysiologiques au cours de l'infarctus
du myocarde sont de 2 ordres:
- Les modifications electro-cardiogramme
sont secondaires aux perturbations ioniques puis aux conséquences
de l'ischémie
- Les trouble du rythme
sont liés à l'augmentation de l'automaticité ou à
l'apparition d'un circuit de réentrée
- Les troubles de la conduction
sont liés à l'interruption de la conduction intraventriculaire
(bloc de branche gauche et bloc de branche droit) ou auriculo-ventriculaire
(bloc
auriculo-ventriculaire).
La dégradation de la fonction systolique se traduit successivement
par une hypo-, une a- ou une dyskinésie,
d'abord compensée par une hyperkinésie
du myocarde sain. Si 25% du myocarde est atteinte, l'insuffisance
ventriculaire gauche survient; >40%, le décès est inéluctable
en l'absence de revascularisation en urgence.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
|